Les Codex du Rêve
En maîtrisant ses machines, vous avez prouvé que vous comprenez l'ingénieur. Mais le véritable héritage de Léonard ne réside pas dans ses inventions, mais dans les milliers de pages où il a consigné chaque pensée, chaque observation, chaque rêve : ses carnets, ou "codex".
Un Trésor de Papier
De son vivant, Léonard n'a presque rien publié. Il a préféré confier l'intégralité de son savoir à des carnets qu'il gardait toujours sur lui. Aujourd'hui dispersées, ces pages (comme celles du monumental Codex Atlanticus ou du Codex Leicester) sont un fascinant chaos de génie. On y trouve tout, pêle-mêle : croquis artistiques, études anatomiques, plans d'ingénierie, observations botaniques, listes de courses et, surtout, des centaines de pages dédiées à sa plus grande obsession.
L'Obsession du Vol
Plus que tout, Léonard rêvait de voler. Pour lui, le vol n'était pas de la magie, mais une science à percer. Appliquant sa méthode du Saper Vedere ("Savoir Voir"), il a passé des heures à observer le vol des oiseaux, notant la courbure de leurs ailes, la manière dont ils utilisaient les courants d'air, et la mécanique de leur battement. Ses carnets sont remplis de machines inspirées de ces observations, dont l'ornithoptère que vous avez étudié.
- La Vis Aérienne : Bien avant son temps, il dessine un engin à pale rotative, l'ancêtre incontestable de l'hélicoptère.
- Le Parachute : Il conçoit une structure pyramidale en toile de lin capable, selon ses calculs, de permettre à un homme de "se jeter de n'importe quelle hauteur sans se blesser".
Ces carnets, Léonard les a emportés avec lui en France, lors de ses dernières années passées sous la protection du roi François Ier. C'est là-bas, au Château du Clos Lucé, que se termine son voyage... et que le vôtre doit atteindre son apogée pour retrouver le Codex Ultima.
Vers la mission 5 : Le Clos Lucé